Nous allons ici vous faire part d’une situation bien cocasse, à mourir de rire … 🙂
Voici un local qui correspond à un ancien passage sous immeuble qui fut condamné il y a une dizaine d’années.
Ce local demeure sous l’emprise du bâtiment 19 de notre copropriété, il fait donc parti de la structure bâtie de notre immeuble, de son gros œuvre.
Ainsi fermé, il est donc pour ainsi dire privatisé, oui mais privatisé par qui ?

Dès lors, ce local abrite le petit matériel et le vestiaire d’une entreprise de ménage qui œuvre semble-t-il dans les copropriétés suivantes : Iris, Tournesols, Jonquille et Pervenche.
Nous abriterions donc en nos murs, depuis plus de 10 ans, une entreprise de ménage qui œuvre pour la moitié de la rue Vincent Van Gogh ? Ou la fameuse entité fantomatique Van Gogh 2 ?
Bref, depuis quelque temps, l’une des deux portes de ce local ne ferme plus, le barillet de la serrure semble bloqué, n’importe qui peut alors y rentrer, ce qui n’a pas manqué d’être fait en étant squatté. Le plafond de ce local n’a plus de protection thermique, en cas d’incendie notre bâtiment est donc directement exposé. Il y a donc bien là une responsabilité à prendre en compte vis-à-vis de ce local, faire en sorte qu’il ne soit pas ainsi accessible, faire en sorte que nous en ayons la pleine maitrise, car il fait bien partie intégrante de notre immeuble et de sa structure bâti.
Nous sommes en droit de nous poser certaines questions : Ce local est-il cadastré ? Est-il assuré ? Une entreprise a-t-elle le droit de s’y installer et sous quelles conditions ? Que ce passe t’il en cas de squat avéré ? En cas de sinistre ?

Un demi-kilomètre plus loin …
En attendant, alors que nous hébergeons en nos murs une entreprise de nettoyage dans un vaste local qui bénéficié d’un double accès côté rue et côté parc, nous, heureux copropriétaires, nous avons juste le droit de tenter d’accéder à un local qui se situe à un demi-kilomètre aller-retour, juste derrière cette porte !
Situation plus absurde, vous ne trouverez pas ! … 🙂



