De présidence en présidence au sein de notre conseil syndical, il nous est parvenu un trousseau de clés pour le moins bien étrange, dont plus de la moitié des étiquettes ne semblaient correspondre à rien au sein de notre copropriété.
Nous avons donc dissocié l’ensemble du trousseau, afin de rechercher porte après porte, les clés qui pouvaient être identifiables, de celles qui ne le pouvaient pas.

Au total, nous avons trouvé 11 clés au sein de ce trousseau avec des étiquettes de couleur et des chiffres, deux vertes avec les chiffres 13 et 15, deux bleus avec les chiffres 17 et 6, deux jaunes avec les chiffres 19 et 21.
C’est avec stupéfaction, que nous avons réalisé que ces numéros pouvaient alors correspondre au numéro des immeubles de la rue Vincent Van Gogh, et donc, que ce trousseau de clés était alors parfaitement structuré, parfaitement manufacturé, avec des clés et des étiquettes de couleur, le jaune pour le 19 et le 21 de la copropriété “LES TOURNESOLS” , le bleu pour le 6 et le 17 de la copropriété “LES JONQUILLES”, et le vert pour le 13 et le 15 de la copropriété “LES PERVENCHES”. Ce trousseau de clés a donc été fabriqué par l’entité fantomatique “VAN GOGH 2” dans le cadre du “PLAN de SAUVEGARDE” dont l’un des objectifs non avoués ici, est de renforcer le contrôle social.
Voir le chapitre Copropriété en grave difficulté : plan de sauvegarde

au sein de l’ensemble des 3 copropriétés qui ont acceptées de se soumettre au “Plan de sauvegarde”
Ce trousseau de clés ne devrait pas exister, et encore moins être en notre possession !
Voici ce que ce trousseau de clés permet encore aujourd’hui d’ouvrir :








Mais rassurez-vous, il y a mieux encore !
Alors qu’un bon nombre de copropriétaires se souci d’avoir une porte d’immeuble qui ne ferme pas, je tiens ici à les rassurer, sachez que depuis plus de 10 ans, quiconque, avec une seule et même clé, peut accéder à l’ensemble des six bâtiments inféodés par l’entité fantomatique “VANGOGH 2”, et donc, aux trois copropriétés ainsi vassalisées, dont la vôtre ! … Mais quelle clé me direz-vous ? Il s’agit tout simplement de la clé du local poubelle, celle qui permet d’évacuer les ordures et les encombrants.
Quel coup de génie de la part des acteurs du “PLAN de SAUVEGARDE”, que celui d’avoir explosé inutilement et aussi sauvagement autant de portes au sein de ses copropriétés, d’en avoir supprimé certaines, soudé ou muré d’autres, afin de limiter la circulation des personnes, et mieux contrôler ainsi les espaces de vie, les caves, grâce à un trousseau unique, mais également une clé unique, laquelle est assignée à l’évacuation des ordures et des encombrants. … Tout un programme.






La même clef permet non seulement de rentrer dans n’importe quel immeuble, mais elle permet également d’accéder aux locaux techniques qui se situent sous les escaliers, et donc, du fait, n’importe qui peut couper l’électricité d’un immeuble, couper l’eau, stopper la VMC, endommager les réseaux fibres, endommager la connectique des interphones, la commande électrique des portes d’entrée, etc … “VANGOGH 2” règne ici en maître des courants d’air.




Cette clé unique permet également à une seule et même entreprise de ménage d’exercer son activité dans tout l’espace “VAN GOGH 2”. Celle-ci a son quartier général dans le bâtiment 19, là où elle puise son eau avant d’entamer sa tournée dans les autres copropriétés. C’est également en ce lieu que les portes de service et les serrures sont les plus sollicitées, et tout cela à la charge de qui ? Du 19 ? … Tout ceci est extraordinaire !
Voici quelques photos de ce quartier général, un espace poubelle où nous avons retrouvé pas mal de nos objets personnels qui étaient ici en souffrance, dans l’attente de trouver un repreneur. Est-ce là, la mission d’une entreprise de ménage ?
Ici, nos carreaux de façades servaient d’étagère pour les bidons de produits d’entretien.




Depuis, nous avons mis aux encombrants ce qui devait l’être, nous avons dégrippé les serrures qui ici sont extrêmement sollicitées, l’une d’entre-elles était totalement bloquée. Nous avons récupéré nos carreaux de façade qui hélas ici n’étaient qu’au nombre de quatre, dont l’un fut cassé. Ils sont à présent rangés au sein de notre local collectif.
La copropriété qui a dit “NON” à “VAN GOGH 2”
La copropriété “LES IRIS” situé au 23 et 8 de la rue Vincent Van Gogh a eu la clarté d’esprit de ne pas se soumettre à “VAN GOGH 2”, malgré l’immense coup de bluff général qui fut entretenu ici, répandant l’idée absurde et au combien totalement irréalisable, qui prétendait que l’isolation par l’extérieur allait être rendue obligatoire partout en France, deux à trois ans plus tard, et que donc, du fait, il fallait y souscrire dans l’instant.
Dix ans après, ce n’est toujours pas obligatoire et cela ne le sera jamais, car dans bien des cas c’est techniquement et architecturalement impossible. Dites-vous bien que si la France subventionne des travaux, c’est bien pour les inciter, faute de ne pouvoir les rendre obligatoire. Elle ne peut notamment pas les rendre obligatoires au risque d’enregistrer de nombreux recours légaux, ainsi que des situations de surendettement, ce qui encombrerait totalement l’appareil judiciaire. Le reste n’est que du bluff de petits mafieux qui entretiennent volontairement la confusion entre obligation et subvention, pour rançonner les gens et se gaver d’argent publique.
Bref, pour en revenir à la copropriété “LES IRIS” et à ce trousseau de clés, du fait de cette résistance éclairée dont ils ont fait preuve, nous ne trouverons pas ici de clé qui puisse ouvrir l’accès à leurs couloirs, à leurs caves, à leurs locaux collectifs, à leur salle de réunion … Ils sont clairement pleinement chez eux, et c’est très bien.
Comme quoi, la claire voyance des uns, met en lumière l’obscurantisme des autres.
“LES IRIS” n’ont pas accepté qu’on leur explose inutilement des portes, leurs cadres ainsi que toute la maçonnerie qui allait autour, au simple prétexte qu’il fallait soi-disant des portes coupe-feux pour des caves. Ils n’ont pas non plus supprimé dans leur hall, la porte d’accès côté parc. Ils n’ont pas non plus soudé une porte pour barrer l’accès à un local collectif, mais bien au contraire, ils en ont fait une salle de réunion. Ils n’ont pas non plus condamné l’accès au local poubelle sous prétexte qu’il fallait des trappes pour pouvoir effectuer un tri sélectif. Ils ne se sont pas vu imposer un éclairage 24h sur 24 au prétexte fallacieux que ça coutait moins cher en électricité. Ils ne se sont pas rendu dépendant pour leurs façades, du bon vouloir d’autres copropriétés, de l’ingérence d’une entité extérieure, ou de la survivance économique d’une entreprise allemande … Ils n’ont pas eu non plus à supporter depuis plus de dix ans, des dizaines d’interventions bidons pour tenir à flot une porte d’entrée qui était défectueuse dès les premiers jours … Non, rien de tout cela, ils ont simplement amélioré ce qui était déjà très bien, en refusant de se soumettre aux objectifs non avoués d’un “PLAN de SAUVEGARDE”.
Pour les acteurs du “PLAN de SAUVEGARDE” , il fallait bloquer tous les accès jugés superflus en supprimant des portes d’accès au parc, en en soudant d’autres afin de supprimer l’accès intérieur à des locaux collectifs, notamment en remplaçant des portes de locaux poubelles par des trappes de vide ordures au prétexte d’un tri sélectif que la commune elle-même ici ne pratique même pas.
Le bluff ainsi que les prétextes fallacieux ont été ici pleinement mis à l’honneur.
L’un des enjeux non avoué du “PLAN de SAUVEGARDE” est bien d’exercer un contrôle social sur une population, dans un espace dit sécurisé, avec des portes fermées, des trousseaux de clés et des matons qui peuvent également veiller à museler toute expression de vie démocratique au sein d’une copropriété. C’est l’effet pervers de la chose, on carcéralise un environnement, moins d’arbres, moins de fleurs, moins d’humanité, on incarcère les personnes dans leur propre appartement, on emmure, on soude, on verrouille, on surveille, on suspecte, on condamne.
“LES IRIS” ont préféré rester maître de leur bien immobilier. Ils n’ont rien détruit de ce qui ne le nécessitait pas. Ils ont des portes d’origine qui n’ont aucun problème, ils n’ont jamais eu un éclairage obligatoire 24h sur 24, l’état de leurs façades ne dépend pas des dernières plaques de façades qui moisissent dans la copropriété voisine “LES PERVENCHES”.


Aucun des copropriétaires des “IRIS” n’a été surendetté par des travaux stupides, pour ensuite ce voir saisir son appartement et le voir partir en salle des ventes, comme ce fut bien tristement le cas ici, un appartement racheté alors par TOULOUSE-METROPOLE-HABITAT. Dès lors, en matière de contrôle social et d’ingérence extérieure, on peut dire que le verre est dans la pomme, et que nous restons sous le contrôle des HLM qui sont toujours en nos murs, suite au rachat de cet appartement saisi pour cause de non-paiement des travaux rendus obligatoires dans le cadre de ce “PLAN de SAUVEGARDE”, piloté par “VAN GOGH 2”, pour au bout du compte avoir un trousseau de clés et son maton, des portes soudées, des passages murés et un éclairage de surveillance 24h sur 24 . Le “PLAN de SAUVEGARDE” a donc renforcé la carcéralisation de nos espaces de vie en intervenant directement sur la circulation des personnes à l’intérieur même des bâtiments.
Toujours en comparaison, nous avons aux “IRIS” une copropriété normale, qui se gère elle-même normalement, dans un cadre juridique normal. À ma connaissance, le seul problème qu’ils ont eu, c’est que du fait d’avoir résisté aux travaux imposés par “VAN GOGH 2”, on leur a immédiatement baissé la température du chauffage urbain. Quelques copropriétaires ont alors vendu leur appartement pour cause d’hiver bien trop froid. Ils ont alors été contraint d’engager une procédure judiciaire pour cette raison. Ils ont donc payé très cher leur velléité d’indépendance, au travers d’une baisse de température du chauffage urbain, comme d’autres subissent aujourd’hui des dégradations par les toits. Ils ont eu froid, parce qu’ils ont refusé des travaux d’isolation pas l’extérieur.
En attendant “LES IRIS” sont bien resté chez eux en rejetant en bloc l’ingérence de l’entité fantomatique “VAN GOGH 2”, ils ont dit non à ses plaques en façade et ne sont pas de ce fait dépendant de la bonne santé économique d’une entreprise allemande “AGROB BUSCHTAL”, qui fabrique ces produits, ce qui somme toute n’est pas totalement absurde. Leur choix fut tout autre, ils sont véritablement en pleine possession de leur immeuble et de leur devenir, ce qui n’est absolument pas le cas des autres copropriétés misérablement piloté par l’entité fantomatique “VAN GOGH 2”.
Pour les nouveaux copropriétaires arrivants, il faut savoir que cette soumission à l’entité fantomatique “VAN GOGH 2” a toujours existé, à tel point qu’il y a 28 ans, les premières assemblées générales des diverses copropriétés, étaient alors organisées en toute illégalité à la queue leu-leu, le même jour, au même moment, au même endroit, comme on conduit des moutons à l’abattoir. Cela avait pour effet d’étouffer tout pouvoir de décision et surtout toute capacité de compréhension de la part de l’ensemble des copropriétaires au sein des divers copropriétés. Par exemple, les gens votaient pour ne pas avoir de compte bancaire séparé propre à leur copropriété, et sans rien comprendre, ils disaient amen à tout, et à la fin de la grand-messe, c’était l’apéro pour tous, offert par le syndic ! Depuis, la législation a mis fin à de tels abus. La plupart des nouveaux copropriétaires venaient juste à penne de racheter l’appartement HLM qu’ils occupaient déjà. L’entité “VAN GOGH 2”, ex-HLM, est donc resté là, présente, active, sans jamais plus ne correspondre à rien, et en toute illégalité.
Seule la copropriété “LES IRIS” s’est rebellée, et a donc de ce fait mérité son indépendance.
Les autres copropriétés sont comme vidées de leur substance intérieure, elles restent soumises dans un fatras infini et inextricable d’interdépendances en relation avec d’autres copropriétés, tout en étant elle-même disloquées de l’intérieur, par une gestion qui divise les intérêts des uns et des autres en fonction des diverses entrées d’immeuble, plutôt que de renforcer les intérêts communs à l’ensemble des copropriétaires, comme par exemple la réouverture d’une porte soudée, qui permettrait d’accéder à un local collectif qui pourrait alors servir de salle de réunion, de lieu de stockage de produits et matériaux d’entretien et de réparation, ce qui est bien la moindre des choses au sein d’une copropriété.


Bref, tout ce fatras d’illégalité devrait normalement être traité et assaini par voie judiciaire, mais hélas, la problématique est tellement folle et à la fois fantomatique, que bon nombre d’entre nous préfèrent renoncer à ses droits, et garder la tête dans le sable, sous liberté conditionnelle.

Conclusion
Le “PLAN de SAUVEGARDE” et “VAN GOGH 2” en voulant tout contrôler, tout cloisonner, tout “normaliser”, tout régenter, tout surveillé, n’a fait qu’infantiliser certains copropriétaires, en les asservissant, ne leur offrant alors aucune perspective d’émancipation positive, ce qui aboutit encore et une fois de plus, à un délabrement et un abondon total, faute de possibilités et donc de désir d’appropriation … Dans l’esprit des gens, ce sont toujours des pseudos HLM fantomatique qui gèrent tout cela, au sein d’un territoire communal.
Le statut même de copropriété reste ici une notion abstraite, d’où son non-respect.
Le “PLAN de SAUVEGARDE” et “VAN GOGH 2” sont ici dans ce cas, d’un point de vue sociologique, une antithèse par définition.